Tout savoir sur la fracture du col du fémur

La fracture du col fémur est l’une des fractures les plus fréquentes en traumatologie. Chaque année le plus souvent à l’occasion d’une simple chute, plus de 80 000 personnes, dont une majorité de personnes âgées de plus de 70 ans, principalement des femmes, en sont victimes. Le traitement de ces fractures est chirurgical dans la quasi totalité des cas.

Le col du fémur : une structure osseuse très sollicitée lors de la marche :

Le fémur forme le squelette de la cuisse ; son extrémité supérieure -la tête du fémur- s’articule avec le bassin. Celle-ci est reliée au corps du fémur -ou diaphyse– par le col du fémur. Celui-ci est en forme d’arc boutant très solide mais travaille en porte à faux et supporte tout le poids du corps en station debout, à la marche et dans tous les actes effectués en appui sur le membre inférieur.

Le risque de fracture augmente avec l’âge

Extrêmement rare chez les enfants, la fracture du col du fémur peut en revanche toucher les adultes quel que soit leur âge, à la suite d’un accident violent (deux roues, voiture, sport…).

Les patients le plus souvent victimes de ces fractures sont les personnes âgées (20  à 30 fois plus que les adultes jeunes).

Avec les années, le col du fémur, le plus souvent très solide jusqu’à 50-60 ans, se fragilise à cause de la survenue de l’ostéoporose qui diminue la densité osseuse. Il s’agit d’une déminéralisation, (ou décalcification) des os qui leur font perdre une part de leur solidité mécanique. Cette affection touche principalement les femmes à partir de la ménopause pour des raisons hormonales, mais elle peut être due à certains traitements (la cortisone par exemple). Elle est aggravée par la sédentarité. Elle s’aggrave avec l’âge, augmentant d’autant plus le risque de diverses fractures (poignet, épaule, colonne vertébrale…), en cas de chute ou de traumatisme. Les hommes peuvent en être aussi atteints, plus tardivement et de façon moindre. Statistiquement, les fractures du col du fémur sont deux fois plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes.

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